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L'atelier pomme d'happy
15 décembre 2017

Développement de bébé à 13 mois

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Lors de son 13e mois, bébé commence souvent à savoir marcher... et part ainsi à la découverte du monde ! C'est le moment de devenir très vigilant, pour éviter les gros bobos.

C’est en moyenne à treize mois qu’un enfant apprend à marcher. Cette étape est importante car il gagne alors beaucoup d’autonomie. Du coup, il change, son caractère s’affirme de plus en plus.

L’éveil du bébé de 13 mois

La grande étape du moment reste la marche. Si votre bébé ne la maîtrise toujours pas, pas de panique. Rien ne presse et d’ici quelques semaines, il pourra trotter avec ses petits camarades.

Si, par contre, bébé s’est enfin lancé, vous allez sans doute constater quelques changements dans son attitude et son caractère. En effet, l’apprentissage de la marche confère une véritable autonomie au petit enfant. Il peut enfin aller où il veut, sans l’aide de ses parents. Des endroits autrefois interdits lui deviennent accessibles. Désormais, il n’en fait plus qu’à sa tête. Et même s’il comprend très bien quand vous lui dites de ne pas faire quelque chose, il fait parfois semblant de ne pas vous entendre. C’est le début du non et la phase d’opposition. Celle-ci s’accentuera surtout vers 18 mois. Peut-être commence-t-il à faire quelques caprices quand il n’a pas ce qu’il veut. Essayez de lui poser des limites.

La grande étape de la marche concentrant tous les efforts de votre bébé, l’apprentissage du langage stagne un peu. Mais bébé comprend déjà beaucoup de choses et maîtrise quelques mots tels que papa, pain et bien sûr le non.

Le sommeil du bébé de 13 mois

Si bébé avait jusque là un rythme de sommeil bien déterminé, il se peut que cela change ces jours-ci. En effet, vous le constaterez, au fur et à mesure de son développement et notamment dans son 13e mois, les nouveaux apprentissages peuvent perturber le sommeil. Cela ne dure qu’un temps et il retrouve très vite ses marques.

La santé et la sécurité du bébé de 13 mois

Maintenant qu’il marche, bébé va où bon lui semble. Votre vigilance doit donc être accrue. Premier danger, les escaliers. Le mieux est de poser des barrières afin qu’il ne puisse pas y accéder. Il ne doit pas y monter si vous n’êtes pas à côté de lui. 
Tenez également hors de sa portée les produits dangereux. Veillez aussi à bien fermer les portes (notamment celle de l’entrée) et les portails afin que bébé ne s’échappe pas. Si vous vivez en appartement, ne le laissez pas aller sur le balcon sans vous. Soyez particulièrement vigilant lorsque vous êtes à proximité d’une route ou d’un plan d’eau. 

Malgré toutes les précautions que vous prendrez, il est possible que bébé se fasse mal, qu’il tombe, qu’il se brûle. En effet, il part à la découverte du monde et ne se rend pas compte du danger. Mais petit à petit, lors de son 13e mois et dans les mois qui suivent, il va prendre conscience de ce qui lui fait mal et de ses limites. Dans quelques mois, il sera bien plus prudent.

Pour fêter son 13e mois, bébé peut manger de tout. Son alimentation se rapproche de plus en plus de celle des grands. Petit à petit, vous mixez moins les aliments pour qu’il s’habitue aux morceaux. Le lait tient toujours une place importante dans son régime, car il est essentiel à sa croissance. Si vous le pouvez, préparez-lui des petits plats maison. En effet, les préparations industrielles ont beaucoup moins de goût. Si vous ne pouvez pas le faire, ne culpabilisez pas et essayez au moins d’alterner. 

Ses repas se composent maintenant ainsi : 
- le matin : un biberon de lait avec éventuellement une farine aomatisée, un jus de fruit, une biscotte ou des céréales, ou un morceau de pain avec de la confiture ou du miel ;
- le midi : des crudités, des légumes et/ou des féculents avec un peu de beurre et de la viande ou du poisson ou un jaune d’œuf, le tout coupé en petits morceaux. En dessert : laitage ;
- au goûter : une compote, un peu de jus de fruits et une tartine de pain ;
- le soir : une soupe de légumes, un laitage (yaourt, semoule, riz au lait…), du pain, une compote.

Si votre bébé n’a pas faim à un repas, ne vous inquiétez pas. En effet, si ce manque d’appétit n’est pas accompagné par d’autres symptômes, c’est simplement qu’il a moins faim que d’habitude ou qu’il est très fatigué, comme cela peut vous arriver à vous aussi. Dans tous les cas, ne le forcez pas à manger, ne le grondez pas et ne lui faites pas de chantage. Le repas doit rester un moment de plaisir.

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31 octobre 2017

Développement de bébé à 12 mois

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Curieux et aventureux

Autour de 12 mois, les enfants sont très curieux du monde qui les entoure et ils veulent explorer leur environnement. Même si votre tout-petit a vraiment l’esprit aventureux, il a besoin de savoir que vous n’êtes pas loin. Votre présence lui offre le sentiment de sécurité dont il a besoin pour explorer. Comme votre enfant vit peut-être encore ce que l’on appelle l’angoisse de séparation, il a peur de ne plus vous revoir quand vous partez. C’est pourquoi il ne veut pas vous perdre de vue.

De plus en plus autonome

En même temps, il est à l’âge où il veut développer son autonomie, expérimenter et vous montrer de quoi il est capable. Il se sent fier de pouvoir faire de petites choses par lui-même et aussi de se déplacer et de marcher pour explorer. Plus vous êtes disponible et fiable quand il a besoin de vous, plus il apprend à fonctionner de manière autonome.

À cet âge, les enfants sont capables de manger seuls, et ils participent activement à s’habiller et à se déshabiller. Par exemple, votre tout-petit peut lever les bras pour vous aider à enlever ou à enfiler son gilet.

L’importance des limites

Votre enfant aime explorer, mais il n’est pas encore conscient du danger. C’est pourquoi vous devez vous assurer que votre maison est sécuritaire pour un jeune enfant. Par ailleurs, c’est le moment de commencer à définir des limites, en particulier pour protéger votre bébé des choses dangereuses et lui apprendre qu’il y a des choses qu’il ne peut pas faire, par exemple taper un autre enfant ou se mettre debout sur une chaise. Il comprend ce que « Non! » signifie, mais il mettra du temps à accepter ce que cela veut dire. Lorsque vous dites « non » à votre enfant, vous mettez un frein à ses expérimentations. Pour cette raison, il pourrait se mettre à crier ou insister pour continuer ce qu’il faisait, car il aime se sentir autonome. Pour répondre à ce besoin d’autonomie, proposez-lui alors une autre activité qui lui permettra d’expérimenter de façon sécuritaire.

Une meilleure compréhension du langage

Vers 12 mois, votre enfant dit encore peu de mots, souvent moins de dix. Et à part « papa » et « maman », ceux qu’il utilise ne sont pas faciles à comprendre. Il utilise un jargon bien à lui (ex. : « la » pour « lait » et « miam » pour « j’ai faim »), il imite les bruits de son environnement (ex. : « wouf » et « vroum ») et il pointe souvent pour obtenir ce qu’il souhaite. Il ne saisit pas tout ce que vous dites, mais il commence à comprendre des consignes simples comme « Va chercher ton toutou ». Il peut également commencer à pointer certaines parties de son corps à votre demande. Lorsque vous lui parlez et nommez les actions que vous posez et les objets de son environnement, vous stimulez sa compréhension des mots. Ainsi, il pourra plus facilement les dire quand il se sentira prêt.

Un grand intérêt pour la répétition

Les enfants de cet âge aiment la répétition, et ils apprennent en faisant et en refaisant sans cesse les mêmes choses. Pour cette raison, votre tout-petit peut commencer à vouloir encore et encore la même histoire. Pendant la lecture, il peut parfois pointer du doigt des objets familiers. Il imite aussi très bien les adultes et il aime se donner en spectacle. Plus vous réagissez et vous vous exclamez, plus il voudra recommencer.

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À la rencontre des autres

Lorsque vous et votre tout-petit passez du temps avec d’autres enfants et d’autres parents, vous l’habituez à la présence d’autres enfants et adultes en plus de lui faire découvrir le jeu parallèle avec un autre petit. Il s’agit là des premières expériences de socialisation, et elles sont importantes. Par exemple, vous pouvez avec votre enfant aller à l’heure du conte à la bibliothèque, vous joindre à un groupe de jeu formé d’amis ou de personnes rencontrées à la garderie ou aller prendre un café avec vos amis. Par contre, mieux vaut ne pas comparer votre bébé aux autres, car chaque enfant se développe à son propre rythme.

9 octobre 2017

Doc - L'éveil au goût chez les bébés 🧀✨🍓

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6 clés pour éveiller ses papilles :


Raconter l’alimentation
L’accompagnement verbal est indispensable pour éveiller le bébé à de nouveaux goûts. Cela passe par des mots simples, expliquer au tout-petit quel est le légume qu’on lui prépare, où il a été cueilli, comment il se mange… L'alimentation est un support pour raconter des histoires. 

Lui faire découvrir les aliments
On sait qu’un enfant qui a été mis en contact  avec un légume avant sa préparation (exemple carotte crue avant purée de carottes) sera beaucoup plus rassuré lorsqu’on lui proposera. L’enfant apprend à aimer ce qui lui familier. Lorsque c’est possible, il est intéressant de le faire participer à la préparation du repas. 

Si ça ne marche pas du premier coup, on recommence
Rien n’est figé. Ce n’est pas parce qu’un bébé boude un légume une fois qu’il faut capituler.  Des études récentes ont montré que les bébés qui ont goûté un nouveau fruit ou un nouveau légume au moins 10 fois ont vu leur attirance pour la nourriture proposée augmenter de 61 %. Les enfants enregistrent les saveurs au fil des découvertes. Ils ont le droit de ne pas apprécier un légume mais cela ne signifie pas qu’ils ne l’aimeront jamais. 

Le laisser aller vers ce qui l’attire
Avant 2 ans, 2 ans et demi, l’alimentation doit rester très ludique. C’est à l’enfant de définir les doses dont il a besoin, il n’y a pas d’obligation. Il doit pouvoir aller vers ce qui l’attire et, par exemple, commencer le repas par la compote de pommes si c’est sa volonté.  

L’importance de l’exemple
C’est assez compliqué pour un enfant de s’alimenter seul, sans entendre les sons rassurants de son environnement. Un bébé apprend à manger en observant son entourage. C’est pourquoi, il sera d’autant plus enclin à découvrir de nouvelles préparations s’il mange avec les petits copains qui sont gardés avec lui.

2 octobre 2017

Développement de bébé à 11 mois

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Toujours aussi mobile, votre tout-petit essaie désormais de se mettre debout. A ce stade du développement, c'est aussi l’heure de ses premiers mots.

Ses progrès en motricité globale

C’est souvent à partir de l’entrée dans le 11e mois que votre bébé peut esquisser ses premiers pas. Mais ça n’est pas une généralité ! Certains enfants se lancent dans cette aventure plus tardivement, et cela n’a rien d’inquiétant. Il maîtrise parfois tellement bien le quatre pattes qu'il n'a pas envie de se lever ! D’autres passeront très vitre cette étape et auront hâte de se trouver en position verticale… Chacun va à son rythme, et votre petit marchera comme tous les enfants entre dix et dix-huit mois environ. Dans tous les cas, laissez le prendre son temps et ne soyez pas trop impatient. Il se lancera un jour quoiqu’il arrive ! Vous pouvez opter pour un trotteur qui lui offre une indépendance dans ses déplacements, et pour les plus pressés de crapahuter, un petit chariot à pousser.

Ses progrès en motricité fine

Vous le remarquez : votre enfant peut maintenant faire plusieurs choses simultanément. D'une main il tient un jouet, de l’autre son morceau de pain qu’il grignote de temps en temps. Il réussit aussi à attraper de petites choses et tente déjà de les tenir comme vous, comme les crayons par exemple. Il sait bien entendu tenir tout seul son biberon ! Pour affiner ses gestes, vous pouvez commencer les jeux de construction, car il va adorer empiler des cubes les uns sur les autres puis d’un revers de la main tout envoyer par terre ! Les jeux d’encastrement sont aussi un bon moyen de l’aider à préciser ses gestes. Pour commencer, nul besoin d’investir dans des puzzles de bois un peu complexes pour son âge, une série de boîtes en plastiques de différentes tailles feront parfaitement l’affaire ! Dans tous les cas vous serez vous-même surpris de votre patience à jouer avec lui. Encouragez-le, motivez-le : son plaisir vient de votre présence lors de ces moments de jeux et de votre joie à le voir réussir.

L’imitation : un pas de plus vers de nouveaux progrès

L’imagination de votre enfant se développe énormément au cours de ce onzième mois. Et avec elle ses capacités d’imitation : ce que vous faites, il veut le reproduire. Il se plaît à vous observer... Haussez les sourcils et bébé fait de même, applaudissez et il adore le faire lui-même à chaque fois que vous le félicitez. Il en va de même pour le langage, de sorte qu'il va tenter de reproduire tout ce que vous dites, en babillant mais en essayant d’imiter les sonorités qu’il a entendues. C’est par l’imitation que votre enfant continue à avancer vers plus d’autonomie : s’habiller seul, se laver, etc. Et c’est aussi grâce à cela qu’il va apprendre à parler. Continuer de communiquer avec lui, bientôt ses vrais premiers mots feront leur apparition !

Les jeux de votre bébé à 11 mois

C’est le moment de vérifier que ses jouets sont encore solides et adaptés à ses nouveaux centres d’intérêt. Il apprécie les livres et les images, les sons liés aux images (cris d’animaux…). Il est également capable d’apprécier des jeux plus sophistiqués, comme les cubes en bois. Pour l’aider à explorer davantage la maison, vous pourrez également lui offrir un pousseur-trotteur. En lui chantant régulièrement des comptines, vous développerez sa mémoire.

Savoir dire non

Votre bébé est parfois un petit coquin : regardez son air contrit quand il lâche (sciemment !) sa cuillère par terre ! Il sait quand vous n’êtes pas d’accord et fait parfois comme si de rien n’était. Comment faire pour lui dire non sans dramatiser la situation ? Si vous lui dites non trop souvent, votre enfant aura tendance à ne plus le prendre en compte. Il faut plutôt réserver l’usage de ce mot à des situations qui sont potentiellement dangereuses pour lui. En revanche, vous pouvez détourner son attention sur autre chose pour qu’il arrête enfin de vider tous les livres de la bibliothèque par exemple ! Expliquez-lui les limites et vos interdictions : il en a besoin pour grandir sereinement. N’hésitez pas non plus à vous répéter, car d’un jour à l’autre, il ne garde pas toujours en mémoire ce que vous lui avez expliqué.

La socialisation de votre bébé à 11 mois

Même si votre enfant gagne en autonomie, il reste encore un peu angoissé à l’idée d’être séparé de vous. Alors qu’il était effrayé par les personnes étrangères ces trois derniers mois, il commence tout doucement à aller vers les autres.

Le repas : un moment parfois exaspérant

Vous proposez régulièrement de nouveaux goûts à votre enfant qui raffole de ce moment de découverte. Mais il lui arrive aussi de refuser de manger. Vous avez mitonné un bon petit plat avec amour et bébé détourne la tête au moment où vous lui tendez la cuillère ? Tout d’abord pas d’énervement ! Il se peut que votre enfant n’ait pas d’appétit. Il arrive aussi qu’un gros rhume ne le mette pas en condition pour apprécier votre plat. Parfois c’est un nouveau légume dont le goût lui déplait. Attendez alors un peu, essayer de lui proposer cet aliment par d’autres moyens, en détournant son attention (le coup de l’avion qui rentre au garage a encore beaucoup de succès !). Mais s’il n’a toujours pas l’intention d’ouvrir la bouche, ne vous inquiétez pas et surtout, ne le forcez en aucun cas à avaler son repas ! Passez au biberon de lait ou au dessert. Il se rattrapera au repas suivant. Faites-lui confiance : il sait de quoi son organisme a besoin.

Votre bébé prend toujours quatre repas par jour. Si vous n’allaitez pas, il fera le plein de calcium et de vitamines grâce au lait de croissance. Notez bien qu’il est encore trop jeune pour être nourri avec du lait de vache. Votre enfant prend certainement son petit-déjeuner et son dîner au biberon. En revanche, le déjeuner et le goûter sont maintenant pris à la cuillère, comme un grand !

Votre tout-petit mange environ 25 g de viande mixée, soit 5 cuillerées à café par jour.  Jusqu’à 12 mois, vous pouvez lui donner 200 g à 250 g de légumes (courgette,  potiron, brocoli, asperge, aubergine…) moulinés, puis écrasés, en alternance ou association avec des féculents à chacun des deux repas.
Vers 11-12 mois, vous pouvez aussi proposer à votre enfant des légumes, comme le navet, le chou, les salsifis ou les artichauts.

5 septembre 2017

Les bébés et la position assise

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Le point de vue de Monique Busquet, psychomotricienne.

Une majorité des professionnels de la petite enfance savent qu’il est déconseillé de mettre les enfants en position assise avant qu’ils ne puissent s’asseoir par eux-mêmes. Effectivement installer un enfant en position assise, c’est prendre le risque de le priver des expériences sensorimotrices qui sont nécessaires à une bonne connaissance de lui-même. Un enfant à la naissance ne connait pas son corps. Il ne sait pas qu’il est un être distinct, il ne sait pas par exemple que ses mains, ses pieds lui appartiennent. Il va découvrir progressivement ce qu’est son corps quand il est touché, porté et aussi lorsqu’il peut bouger par lui-même. Tourner la tête, mettre ses mains dans la bouche, attraper ses pieds, chercher et trouver comment se retourner, comment ramper sont autant d’expériences et d’étapes essentielles de son développement.

Trop tôt assis pour de mauvaises raisons
On croit souvent bien faire lorsqu’on installe un enfant en position assise. C’est la pratique courante de la majorité des familles et de certains professionnels non encore informés.  
Les arguments invoqués pour installer l’enfant en position assise sont nombreux. Ce serait par peur qu’il s’ennuie, pour l’habituer et l’aider à grandir, parce que l’on a toujours fait et vu faire comme ça, parce qu’ainsi il a les deux mains libres pour jouer, parce qu’il peut mieux voir ce qui l’entoure.
C’est aussi se rassurer sur son développement, c’est le voir grandir et se rapprocher de la verticale, c’est pour répondre à la question du médecin « tient-il assis ? », c’est se faire plaisir, c’est aussi vouloir lui faire plaisir.

C’est parfois parce qu’il pleure en position allongée, ou bien encore parce qu’on le voit relever la tête comme s’il voulait s‘asseoir. En fait, il s’agit alors d’un mouvement « non physiologique » qui donne des tensions et des mauvaises postures dans toute sa musculature. La physiologie de nos articulations et de nos muscles est conçue pour des mouvements de rotation autour de l’axe de notre colonne vertébrale. Ainsi lorsque adultes, nous avons mal au dos, nous nous rappelons que le mouvement juste consiste à tourner la tête et le corps pour venir nous asseoir.
Plus souvent et longtemps l’enfant a été installé dans un transat ou siège en position demi-assise, plus il a effectivement l’habitude de cette position et de cette « vue sur le monde » et plus il va chercher à retrouver cette position assise.

Des effets néfastes sur son aisance motrice
Mais nous constatons fréquemment les effets négatifs de ces habitudes. Les enfants installés assis ainsi, peuvent rester alors de nombreuses heures et semaines voire mois immobilisés, comme prisonniers de cette position. Ils ne savent pas comment « en sortir ». En effet, un bébé installé en position assise a d’abord peur de tomber (lorsque cela lui est proposé, sa tenue de dos est encore incertaine), donc il se raidit pour éviter la chute.
Certains prennent des mauvaises postures, assis sur leur bassin soit trop en avant, soit trop en arrière, soit le dos trop arrondi, soit trop raide. Ils évitent de bouger, même parfois de tourner la tête, pour ne pas être en déséquilibre.
Certes, ils peuvent jouer lorsqu’ils ont des jouets devant eux, ils peuvent regarder les allers et venues des adultes comme des enfants. D’ailleurs ils surveillent souvent que d’autres enfants ne s’approchent pas, de peur qu’ils ne les fassent tomber et ils pleurent alors pour appeler. Ils sont souvent inquiets, se sentent vulnérables et très dépendants de l’adulte.
Ils se penchent pour attraper un jouet mais bien souvent ils n’osent pas laisser leurs fesses décoller suffisamment pour aller vers le plat ventre.

Au bout d’un certain temps, ces enfants trouvent comment se déplacer assis. Ils peuvent enfin suivre l’adulte dans ses déplacements, aller chercher des jouets et explorer un peu leur environnement.
Ce mode de déplacement est parfois rapide, mais il est limité et ne fait pas travailler l’ensemble du corps. Leurs jambes restent alors le plus souvent immobiles, avec peu de sensations et de force.
La mise en position debout et surtout la redescente leur est alors plus compliquée.
Redescendre en toute sécurité de la position debout demande de savoir plier les genoux et d’aller vers l’avant poser un genou et une main au sol. Sinon l’enfant se laisse tomber assis en arrière, dans une chute plus ou moins maîtrisée et sécure.
La marche « autonome » sera aussi plus difficile car l’enfant craint tout déséquilibre. Il a tendance à se laisser tomber en arrière sur les fesses (voire sur le dos) au lieu de tomber en avant sur les genoux et sur les mains en protection.

L’amener à se sentir en sécurité dans une autre position
Ne pas mettre l’enfant en position assise avant qu’il ne sache s’y mettre par lui-même, c’est lui permettre de découvrir lui-même ses possibilités de mouvement à partir de la position plat dos.
Sécurisé sur un tapis, accompagné d’un adulte présent et disponible, l’enfant cherchera alors à  attraper ses pieds, mobiliser son bassin, se retourner (après nombre essais-erreurs : c’est la base de tout apprentissage), puis comment avancer (ou reculer dans un premier temps).
Après le ramper, l’enfant découvre le déplacement à quatre pattes (c’est le même mouvement alterné bras et jambes qui est aussi celui de la marche). Cela lui permet de franchir les obstacles en toute autonomie et prudence.

Alors que faire lorsque vous accueillez un enfant qui a l’habitude d’être assis ?
Rester bien-traitant bien-sûr et ne pas le laisser pleurer parce qu’il vous a été dit de ne pas asseoir les bébés ! D’abord faire connaissance avec cet enfant, le porter suffisamment, le rassurer, faire en sorte qu’il ait confiance en vous, qu’il se sente bien et en sécurité.
Puis trouver comment lui permettre de retrouver plaisir et sécurité dans d’autres positions. Pour cela, il faut avancer avec lui progressivement.
Lui permettre pendant le temps du change par exemple (l’enfant s’y sent en général en confiance, il sait que l’adulte ne s’en va pas) de jouer avec ses jambes, les plier, mobiliser son bassin, ébaucher des rotations autour de la colonne vertébrale.
S’installer au tapis avec lui très proche, peut-être même sur vos jambes ou contre elles ; ainsi il sait que vous ne partirez pas. Selon son âge et son développement, l’installer à plat dos tout proche de vous (qu’il vous touche) ou à plat ventre ou encore à quatre pattes en travers de vos jambes.
Vous pouvez aussi l’asseoir sur votre jambe à califourchon ou sur le côté, pour qu’il sente ses pieds au sol et apprivoise ainsi des sensations d’appui, sans peur du vide sous ses fesses et sans fatigue, puisque votre jambe est là pour le soutenir.
Ces sensations dans ses pieds, ses jambes, son bassin lui sont nécessaires pour aller plus loin dans les explorations sensorimotrices qui lui permettront de retrouver une autonomie psychomotrice et qui le mèneront vers une marche harmonieuse et un équilibre rassurant.

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4 septembre 2017

Développement bébé - de 10 à 12 mois

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Les mois précédant le 1er anniversaire de votre bébé sont remplis de merveilleuses réalisations. Votre bébé commence :

Affectif :

à témoigner son affection à l'aide de câlins et de bisous

Motricité fine :

à mettre les objets dans une boîte, puis les en retirer

Motricité globale :

à marcher en s'agrippant aux meubles

Intellectuel :

à comprendre certaines demandes et phrases simples

Social :

à répéter les sons ou les gestes qui vous font rire

 

Pour en savoir plus :

lien

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21 juin 2017

Doc - L'alimentation de bébé de 8 à 12 mois 🥣

Après les fruits et légumes, les féculents et céréales infantiles, les matières grasses, c’est au tour des viandes, poissons et oeufs de faire leur entrée dans l’alimentation de bébé. Autre évolution : bébé découvre de nouvelles textures et de nouvelles saveurs. Il enrichit ainsi, au fil des mois, son répertoire alimentaire !

Menu type bébé 8 à 10 mois

Petit déjeuner
Biberon de lait (210 ml d’eau + 7 mesures de lait 2ème âge + céréales infantiles (7 cuillères à café rase maximum)

Déjeuner
Purée avec 3 cuillères à soupe de légumes cuits et mixés,
1 pomme de terre ou 2 cuillères à soupe de riz ou pâtes cuits mixés
+ 2 cuillères à café de viande cuite à l’eau ou grillée ou du poisson
+ 1 cuillère à café d’huile ou beurre Fruit cuit mixé ou fruit bien mûr et écrasé (banane)

Goûter
Biberon de lait (210 ml d’eau + 7 mesures de lait 2ème âge ) + éventuellement des fruits cuits sous forme de compote à la cuillère

Dîner
Biberon de lait (120 ml + 4 mesures de lait 2ème âge) + soupe de légumes + 1 cuillère à café de beurre ou huile ½ à 1 laitage (yaourt nature ou petit-suisse à 30 ou 40 % de MG…)

 

Viandes et poissons

Par quelles viandes commencer ?

Il est préférable de commencer par les viandes de boeuf, de veau, de poulet, de dinde, ou encore du jambon blanc, autrement dit les plus neutres en goût. Mais très rapidement toutes les viandes peuvent être proposées à bébé.

Qu’en est-il des abats ? Ces derniers ont acquis une mauvaise pub ces dernières années, mais il est tout à fait possible de les intégrer de temps en temps dans le menu de bébé, en remplacement de la viande.
Les charcuteries par contre sont à éviter. Elles pourront être proposées après les 3 ans de bébé.

Par quels poissons commencer ?
Tous peuvent être proposés, mais il est peut-être préférable de privilégier dans un premier temps les plus neutres en goût : colin, merlan, sole, carrelet…pour faciliter leur acceptation auprès de bébé. Puis dans un second temps, les poissons au goût plus prononcé : saumon, sardine, hareng…

Sous quelle forme les proposer et en quelle quantité ?
Viande et poisson doivent être préalablement cuits et mixés avant d’être introduit, dans un premier temps, dans la purée de bébé. Quant à la quantité, 2 cuillères à café (soit 10 g) de viande ou équivalent suffisent pour commencer.

Le saviez-vous ?
Une erreur très fréquente est de donner trop de viande ou poisson à bébé. Ce qui entraîne des apports protidiques supérieurs aux besoins de bébé estimés à 10 g de protéines par jour jusqu’à ses 2 ans.

Et les œufs ?
Il est conseillé d’attendre le 9ème mois de bébé (voir même 1 an s’il existe un terrain atopique familial) pour lui proposer des œufs (en remplacement de la viande et du poisson). Il est coutume de conseiller d’introduire tout d’abord le jaune d’œuf seul puis dans un second temps le blanc d’œuf. Mais en absence d’intolérance observée, les 2 peuvent être donnés en simultané d’autant plus que leurs compositions nutritionnelles sont complémentaires.


Les produits laitiers

Yaourts, petits-suisses, fromages blancs et même fromages viennent en complément du lait maternel ou infantile. Mais il est important de signaler qu’ils ne peuvent le remplacer intégralement. Le lait doit rester, le plus longtemps possible, le principal produit laitier de bébé, lui seul pouvant assurer un apport optimal en micronutriments variés (acides gras essentiels, vitamines et fer).

Il est conseillé de conserver 3 biberons par jour le plus longtemps possible, l’idéal étant au moins jusqu’à 1 an, avec une attention toute particulière pour celui du goûter (qui a trop souvent tendance être trop précocement supprimé et remplacé par d’autres aliments).

Quels produits laitiers choisir ?

Choisissez de préférence les plus riches en calcium. Préférez les natures en évitant d’ajouter du sucre. Les versions aromatisées doivent être proposées occasionnellement.

Côté fromage, tous peuvent être proposés à bébé et il est étonnant de voir que même les forts en goût sont très souvent appréciés des tout-petits !!


Evolution des textures

Bébé commence à s’habituer à la cuillère (choisir une cuillère souple adaptée à sa bouche). Proposez-lui de plus en plus des repas mixés ou écrasés à la cuillère pour qu’il prenne le réflexe. Attention toutefois à ne pas brusquer bébé. La transition doit se faire en douceur.


Evolution des quantités

Les quantités de légumes, de fruits, de féculents, de céréales infantiles et de matières grasses augmentent légèrement.

 

 

Menu type bébé 10 à 12 mois

 

Petit déjeuner
idem "8 à 10 mois" + 1 mesure de lait et 1 cuillère à café de céréales

Déjeuner
Idem "8 à 10 mois" + 2 cuillères à soupe de légumes, 1 cuillère à café de proteines et 1 cuillère à café de matière grasse

Goûter
Idem "8 à 10 mois"

Dîner
4 à 5 cuillères à soupe de potage de légumes avec féculents + beurre ou huile
1 laitage et si besoin un peu de compote de fruits

 


Bébé a ses premières dents !

C’est donc le moment propice pour l’initier aux textures plus épaisses, hachées ou écrasées avec des grumeaux et/ou petits morceaux. Là encore il faut procéder avec douceur en respectant le rythme de bébé Il s’agit d’une nouvelle étape à franchir pour bébé. Il est de ce fait important de ne pas précipiter les choses ou encore de brûler les étapes.

Commencez par lui proposer dans ses préparations mixées quelques petits morceaux parsemés ici et là. Puis renouvelez l’opération quelques jours après.

Si bébé refuse les morceaux ?
Surtout ne le forcez pas car ceci risquerait de renforcer cette réaction. Ceci peut tout simplement traduire une certaine crainte, peut-être a-t-il eu quelques difficultés à déglutir lors de sa première tentative ou y a-t-il eu des soucis de fausse route …. Il faut donc rassurer bébé et lui laisser le temps de se remettre de ses émotions. Aidez-le à passer ce cap !

 

19 juin 2017

Attention fortes chaleurs ! - Santé / Prévention

6 précautions pour protéger les enfants pendant la canicule

Quand le mercure affiche 37°C voire plus, la chaleur devient rapidement pénible, voire même dangereuse, pour les nourrissons et les jeunes enfants. Le coup de chaleur et la déshydratation qui les guettent peuvent avoir de redoutables conséquences. Mais quelques précautions faciles à adopter permettent aux assistantes maternelles et aux personnels de crèche de passer le cap. Le point avec Karine Valmelette, infirmière-puéricultrice directrice de la Maison de la petite enfance à Carqueiranne (Var).

 

1.    Renseignez-vous sur les conditions climatiques
La canicule n’arrive pas sans prévenir, heureusement. Depuis 2004, un Plan National Canicule permet d’anticiper les hausses de mercure avec notamment une meilleure information du public. Sur le site de Météo France, vous trouverez quatre niveaux d’alerte : vert, jaune, orange et rouge. Vert tout va bien ; jaune, ça chauffe mais dans des limites raisonnables ; orange, attention, ça devient préoccupant pour les personnes vulnérables, notamment les bébés et les jeunes enfants ; rouge, on ne vous fait pas de dessin… Vous pouvez trouver aussi des informations complémentaires sur le site du Ministère de la Santé ou de l’Agence Régionale de Santé (ARS) dont votre département dépend. Suivre la courbe des alertes permet d’anticiper quelques jours avant l’alerte jaune afin de mieux contrôler la température ambiante de votre intérieur (lire ci-après) et d’organiser votre semaine d’activités avec les enfants de manière judicieuse. Panne d’internet ? Appelez la mairie qui pourra vous renseigner sur le niveau d’alerte. Par ailleurs, sachez que certaines PMI fournissent des informations spécifiques pour la petite enfance.

2.    Rafraîchissez votre intérieur
Aérez plutôt votre maison très tôt le matin et tard le soir, aux heures les plus fraîches. Dès que la température extérieure avoisine celle de l’intérieur, fermez les volets et les fenêtres pour empêcher la chaleur d’entrer. Créez des courants d’air si une petite brise est perceptible. « Vous pouvez aussi suspendre à vos fenêtres un drap mouillé qui rafraîchira l’atmosphère ou installer une couverture de survie », explique Karine Valmelette. Le ventilateur peut être d’une aide appréciable, à condition qu’il ne soit pas posé trop près des enfants ni orienté dans leur direction, car les pales ventilent aussi de la poussière. « Attention à l’effet de leurre, alerte Karine Valmelette. Le ventilateur rafraîchit mais n’hydrate pas. On peut penser que l’enfant n’est pas en manque d’eau parce qu’il y a un effet fraîcheur grâce au ventilateur alors qu’il est en train de se déshydrater. » Quant à la climatisation, si vous en disposez, la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur ne doit pas excéder de six à huit degrés (de même dans la voiture !), au risque de provoquer un choc thermique chez les enfants. Enfin, pensez aussi qu’au niveau du sol il fait plus frais qu’à 1,50m ! « Mesurez la température à dix centimètres du sol pour bien estimer le niveau de chaleur auquel sont exposés les enfants et ne pas leur proposer un rafraîchissement plus important que nécessaire », conseille notre experte. Habillez-les léger, un body (pensez à demander du change en suffisance aux parents) suffit souvent, même pendant la sieste (surtout pas de drap humide sur l’enfant pendant son sommeil, utilisez plutôt un brumisateur pour le rafraîchir régulièrement s’il semble avoir chaud pendant son sommeil).

3.    Observez l’état des couches
Un enfant qui se déshydrate mouille moins ses couches et son urine est plus concentrée, donc plus colorée. « Il faut être très fin dans son observation : au palpé, on peut sentir si le contenu de la couche est suffisant ou pas, souligne notre experte. L’urine doit être assez abondante, assez fréquente et de couleur claire. »

4.    Proposez à boire le plus souvent possible
Au biberon, au verre, à la tasse, à la cuillère… peu importe les moyens, seul compte le résultat. Quand la température monte, les réserves hydriques corporelles des tout-petits s’assèchent bien plus vite que celles des adultes. Il faut donc les renouveler aussi souvent que possible en leur proposant de l’eau plusieurs fois par heure. « Les enfants étant très friands de modèles, il ne faut pas hésiter à boire vous-même en même temps qu’eux, ils auront spontanément envie de vous imiter », conseille Karine Valmelette. La déshydratation s’accompagne de symptômes comportementaux à surveiller : « Tout état d’abattement inhabituel, tout changement dans le comportement de l’enfant doit interpeller le professionnel sans attendre le symptôme d’urgence du pli de la peau qui reste surélevée en monticule après pincement entre deux doigts », rappelle Karine Valmelette. Avant que l’enfant ne montre des signes de déshydratation, il faut lui donner à boire, l’installer au frais, lui donner un bain pour le rafraîchir. « Mais attention, un bain, comme une brumisation avec un spray ou un vaporisateur ne remplace pas le verre d’eau ! La brumisation rafraîchit, apaise, mais n’hydrate pas ! Un enfant en risque de déshydratation a avant tout besoin de boire », rappelle notre intervenante.

5.    Organisez des jeux d’eau
Un bain à la température du corps, pourquoi pas ? Ce sont des moments de jeu dont tous les enfants sont friands et qui peuvent facilement être organisés à l’intérieur. Ces jeux d’eau peuvent être proposés plusieurs fois dans la journée, sans restriction mais cela demande de l’organisation, surtout si vous gardez des enfants d’âges différents. « Il ne faut jamais laisser un jeune enfant seul dans l’eau, même une minute pour aller lever le bébé qui pleure ou pour changer une couche car un enfant peut se noyer dans 20 centimètres d’eau », rappelle notre experte. Vous pouvez aussi, si vous avez un jardin, installer un tuyau percé de tout petits trous : cela amuse beaucoup les enfants qui courent autour et contribuera à les rafraîchir.

6.    Protégez corps et yeux  
En règle générale, par temps de canicule, mieux vaut éviter les sorties et laisser les enfants au frais. Mais, si vous avez un jardin, ou pensez que la température extérieure, bien qu’élevée, permet une petite détente au square proche de chez vous, pensez à protéger les enfants des UV et de la réverbération. Des lunettes sont indispensables car la visière de la casquette n’est pas une protection suffisante en cas de forte réverbération. Demandez aux parents de vous en fournir, ainsi qu’une crème solaire de leur choix, adaptée à l’âge de leur enfantet n'exposez pas leur peau au soleil, il faut garder un vêtement. Pensez à emporter un brumisateur. Et bien entendu, proposez-leur à boire aussi souvent qu’à la maison si ce n’est plus. Attention aux parasols : toutes les toiles ne sont pas anti-UV. Leur protection est donc très relative et ne doit pas dispenser du port de lunettes et de crème solaire. Pour protéger l’enfant, ne posez jamais un lange sur la capote pour occulter l’ouverture de la poussette. Cette protection est non seulement inefficace car les UV traversent les mailles du lange, mais cela a pour effet d’empêcher le passage de l’air et la température, sous la capote, atteint vite des niveaux insupportables pour l’enfant. Cette pratique, courante hélas, est dangereuse. Equipez-vous plutôt d’une ombrelle orientable pour poussette, à tissu anti-UV. En règle générale les sorties si elles se font doivent se faire tôt le matin ou en toute fin de journée.

 

Rappel pour le sommeil de bébé :

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7 juin 2017

L'angoisse du 8ème mois - Angoisse de séparation

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  • Durant sa première année, votre enfant peut traverser une période un peu difficile : « l'angoisse du huitième mois », appelée aussi la peur de l'étranger. Pendant quelques semaines, votre tout-petit éprouve également plus de difficultés à se séparer de vous. Rassurez-vous, il s'agit d'une transition. Elle a été mise en évidence dans les années 50 par le psychanalyste René Spitz. Elle est appelée "crise des 8 mois" ou "angoisse du 8e mois", mais elle peut survenir à 6 mois comme à 9.
  • Cette peur de l'étranger est une période-clé du développement du bébé, située entre le premier sourire et l'acquisition du « non » vers 18 mois. Des étapes fondamentales dans son processus de maturation. Cette réaction indique que votre enfant fait la différence entre vous, sa maman, et une personne inconnue. Elle est le signe aussi que votre bébé prend conscience qu'il peut être séparé de vous.
  • « Cette angoisse du huitième mois est l'indice que votre enfant se développe bien, qu'il distingue les personnes importantes de son existence (le couple parental, notamment), des autres », note Béatrice Cooper-Royer, psychologue clinicienne et psychanalyste.

Tous les bébés ne sont pas concernés. Rien d'étonnant – ni d'inquiétant – si le vôtre à 6-8 mois continue de faire des risettes à la boulangère ? Tous les enfants ne se mettent pas forcément à crier dès qu'un inconnu s'approche. Ceux qui sont habitués à voir beaucoup de monde manifestent souvent cette angoisse avec moins d'intensité. Certains sont aussi plus hardis, d'autres plus craintifs...

  • La crise des 8 mois est la première manifestation d'une longue série de grands pas en avant accompagnés de petits pas en arrière qui émaillent la vie de votre tout-petit... « Durant ses deux premières années, chaque nouvel apprentissage, comme celui de la propreté par exemple, entraîne un petit moment d'angoisse qui pousse votre enfant dans vos bras, souligne la psychologue.
  • Cette phase incontournable ne traduit rien d'inquiétant, au contraire ! Ces périodes de petites régressions sont indispensables au bon développement de votre bébé. »

6 astuces pour l'aider à surmonter la crise des 8 mois

  • 1. Montrez à votre enfant que vous vous intéressez à lui dans d'autres situations que lorsqu'il manifeste son angoisse ! Dans le cas contraire, vous risquez de l'encourager à adopter un comportement de repli, puisqu'il sait que vous le prendrez dans vos bras...
  • 2. Habituez-le à voir du monde, même s'il se montre un peu sauvage.
  • 3. Ne le placez pas, d'autorité, dans les bras d'une personne qui lui fait peur, laissez-lui le temps de se familiariser.
  • 4. Attention! S'il pleure ou ne manifeste son déplaisir qu'en présence d'une seule et même personne, il est utile de s'interroger sur les raisons de cette réelle aversion.
  • 5. Pendant cette période, mieux vaut éviter les départs brusques et fréquents, ainsi que les séparations de longues durées.
  • 6. Adoptez le jeu du « Coucou, caché ! », numéro 1 des jeux préférés des bébés. Dès ses 5 mois, ce jeu de coucou apprend à votre tout-petit qu'on peut ne plus se voir, mais qu'on peut se retrouver.

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23 mai 2017

Apprendre à signer avec Bébé

Connaissez-vous la langue des signes pour les bébés ?

Cette communication gestuelle permet aux tout-petits de s’exprimer et se faire comprendre avant l’arrivée du langage. Petite initiation en images…

 

Les émotions :

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Lors du change / au moment du bain :

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Jeux / Activités / Comptines avec les animaux :

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Escargot :

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lapin :

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tortue :

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Les mots gentils :

 

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Au quotidien :

 

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Aider :

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Drôle :

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Doucement :

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Piqué :

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Chaud :

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La famille :

 

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je t'aime :

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Au moment du repas :

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Pomme :

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Chocolat :

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Fini :

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Moment du sommeil :

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